Les systèmes de sécurité active et passive des voitures et des véhicules en général sont des dispositifs d’une importance fondamentale pour la sécurité des passagers et des autres usagers de la route. Grâce aux progrès continus des systèmes électroniques, au fil du temps les constructeurs automobiles ont développé des dispositifs de plus en plus sophistiqués pour les systèmes d’aide à la conduite (ADAS) et parmi ceux-ci se distinguent les phares auto-adaptatifs, c’est-à-dire des phares intelligents capables de gérer la régulation électronique du faisceau lumineux .

Que sont les phares adaptatifs ?

Les phares adaptatifs (également appelés actifs ou adaptatifs), sont des systèmes d’éclairage à technologie LED ou xénon, capables d’ ajuster le faisceau lumineux en fonction de nombreuses variables telles que, par exemple : les conditions de la route, la vitesse de conduite, le trafic ou encore les conditions environnementales. L’éclairage adaptatif offre la meilleure luminosité possible sans perturber la vision des conducteurs venant en sens inverse ou des voitures qui précèdent.

Type dynamique

Les phares directionnels de type dynamique fournissent le meilleur éclairage possible de la chaussée en calculant la vitesse du véhicule et l’angle de braquage en temps réel. Cet appareil utilise un cylindre qui tourne entre la source lumineuse et la lentille, et un moteur pas à pas spécial permet de faire tourner le cylindre dans la position requise en quelques millisecondes seulement.

Type statique

Les phares adaptatifs de type statique sont le choix le plus économique, car ils ne peuvent pas compter sur l’actionnement des phares. L’adaptation des projecteurs est garantie par l’allumage d’un composant lumineux supplémentaire, comme par exemple le feu antibrouillard ou une lentille séparée qui est installée dans le projecteur lui-même. Ce réglage n’est disponible qu’en mode ville (feux de croisement allumés et voiture roulant jusqu’à 55 km/h). Habituellement, une lumière supplémentaire s’allume lorsque le conducteur tourne ou tourne le volant à un certain angle.

À quoi sert le phare adaptatif ?

La technologie de contrôle adaptatif des phares (ACL) permet aux phares de modifier leur éclairage en fonction des conditions routières et environnantes, de la vitesse de conduite et des conditions de circulation. Une révolution dans les phares conventionnels, plus de passage manuel des feux de route aux feux de croisement : avec cet ADAS la voiture le gère directement. Les phares adaptatifs, également appelés actifs ou adaptatifs, peuvent être à LED ou au Xénon et se déclinent en deux types.

Le système de base d’ALC ajuste le rayon pour une meilleure visibilité dans les virages ou à grande vitesse . Dans le premier cas, les phares adaptatifs pivotent légèrement pour rencontrer la surface de la route, tandis que lorsque la vitesse augmente, les phares s’élèvent légèrement pour assurer une meilleure visibilité même lors de la conduite sur autoroute.

Comment fonctionnent les phares avec éclairage adaptatif ?

Contrairement aux feux de route ou aux feux de croisement, les phares « intelligents » adaptent automatiquement et en temps réel le faisceau lumineux à la route, en orientant le faisceau en fonction de la direction que prend le volant. La luminosité est donc dirigée vers le bas ou vers le haut, vers la gauche ou vers la droite, selon que le véhicule tourne dans un virage ou est engagé dans une montée ou une descente.

De cette façon, il sera possible de profiter d’une visibilité optimale même en traversant des chemins pleins de courbes ou de pentes, sans éblouir les autres véhicules sur la route. Évidemment, pour une efficacité optimale nous recommandons également de bien nettoyer les feux .

Avantages d’un système d’éclairage auto-adaptatif

L’utilisation d’un système d’éclairage auto-adaptatif peut apporter de nombreux avantages, tant en termes de sécurité que d’efficacité . La technologie d’éclairage adaptatif ajuste automatiquement la luminosité en fonction des conditions météorologiques et routières pour éviter les accidents causés par une mauvaise visibilité. Cependant, en parallèle, l’éclairage est maintenu constant (niveau maximum) à certains points critiques (passages piétons, passages à niveau, ronds-points, etc.) pour améliorer la sécurité aux endroits qui doivent toujours être bien visibles.

La technologie d’éclairage adaptatif peut augmenter ou diminuer l’intensité lumineuse en fonction des conditions de visibilité. Ainsi, au lieu d’un éclairage constant à la même intensité, elle offre des économies d’énergie importantes par rapport à l’utilisation de la technologie d’éclairage LED dédiée seule, cette dernière consommant environ 30 % de plus .

Qu’entend-on par conduite assistée ? Quels sont les systèmes ADAS ( dispositifs actifs d’aide à la conduite ) qui en font partie et comment fonctionnent-ils ? Comment affectent-ils le contrôle du véhicule ? Est-il possible de les désactiver ? Voici un certain nombre de questions d’une grande importance pour des millions d’automobilistes.

L’évolution des technologies électroniques embarquées , notamment celle concernant les caméras , les capteurs et les systèmes de localisation des véhicules , a permis aux constructeurs et équipementiers de créer des systèmes de haute technologie qui contribuent à la réduction des accidents de la route . Plus important encore, les dispositifs d’assistance au conducteur peuvent être désactivés par le conducteur lorsqu’ils ne sont pas nécessaires – un moyen important de garder le contrôle humain sur le véhicule en premier lieu.

Dans ce guide, nous analysons quels systèmes d’aide à la conduite sont actuellement installés sur les voitures et comment ils fonctionnent.

Qu’est-ce que la conduite assistée ?

La conduite assistée , de plus en plus utilisée sur les voitures « nouvelle génération », est appelée à devenir une norme incontournable pour les nouvelles productions automobiles, afin de permettre des niveaux de sécurité et de confort toujours plus précis pour les conducteurs et les passagers.

En 2013, la SAE-Society of Automotive Engineers a décodé les ADAS-Advanced Driver Assistance Systems , sur six niveaux (de 0 à 5), basés sur l’intervention électronique sur la commande du véhicule.

Le terme « conduite assistée » désigne le contrôle du véhicule qui s’effectue au moyen d’un ensemble de systèmes (ADAS-Advanced Driver Assistance System) conçus et utilisés pour assister précisément le conducteur, tant pendant que la voiture est en marche que dans les manœuvres et parking. ADAS intervient de manière autonome en cas de besoin.

L’adoption de la nouvelle technologie intelligente ADAS est une étape supplémentaire vers l’atteinte de l’ objectif  » Vision Zero  » en 2050.  » Vision Zero  » est le programme de sécurité routière né en Suède en 1997 et qui s’est ensuite répandu dans toute l’Europe. Zéro victime (morts et blessés) des accidents de la route, pour un objectif qui place l’Union européenne à l’avant-garde dans l’exécution de programmes dans le domaine de la sécurité dans la circulation quotidienne. En d’autres termes : le nombre de victimes d’accidents de la route doit être réduit à zéro d’ici cette date.

Mieux comprendre la conduite assistée et les systèmes ADASComment fonctionne la conduite assistée ?

Les dispositifs actifs d’aide à la conduite fonctionnent grâce à l’action parallèle et en série de caméras et de capteurs, qui ont pour tâche de surveiller en permanence les situations de la route et de la circulation dans les zones autour du véhicule, afin de permettre l’activation autonome des systèmes de contrôle.

Il convient de tenir compte du fait qu’à partir du 6 juillet 2022, les véhicules nouvellement homologués doivent être équipés de certains ADAS obligatoires . Les lignes directrices sur les dispositifs actifs d’aide à la conduite ont été détaillées dans le Règlement européen 2019/2144 , dit « Règlement Général de Sécurité » (RGS). Le document, publié le 16 décembre 2019 au Journal officiel de l’Union européenne , a effectivement mis à jour le règlement de l’UE no. 661/2009 en matière de sécurité et le règlement européen n. 78/2009 sur la sécurité des piétons.

Ci-dessous le détail des ADAS nouvelle génération qui équipent les véhicules nouvellement homologués :

Les systèmes ADAS les plus populaires

Nous examinons ci-dessous quels sont les principaux systèmes ADAS de conduite assistée qui équipent les voitures de nouvelle génération, quelles technologies ils exploitent, comment ils fonctionnent.

Freinage d’urgence automatique

Le dispositif de freinage d’urgence autonome est l’un des ADAS les plus répandus sur les voitures de production récente, à tel point qu’au fil du temps, il a été adopté par tous les segments de marché, même ceux dits « inférieurs » (et, en fait, par le 2022 est l’un des systèmes d’aide à la conduite actifs obligatoires sur les nouvelles voitures de série vendues en Europe).

L’importance de l’AEB (Autonomous Emergency Braking) est en effet fondamentale, à tel point que les techniciens du NCAP-New Car Assessment Program (l’organisme européen qui, avec des crash-tests et des évaluations associées, certifie le degré de sécurité des véhicules sont mis sur le marché) considèrent le freinage d’urgence autonome comme essentiel pour évaluer le degré de sécurité des voitures.

Techniquement , le système de freinage d’urgence autonome agit en série avec les capteurs et caméras frontales montés sur la voiture : il est chargé de surveiller en permanence la zone devant le véhicule, d’identifier la présence éventuelle d’obstacles, cyclistes, piétons ou animaux sur la route : dans l’un de ces cas, l’appareil émet un signal sonore et visuel pour avertir le conducteur d’un danger imminent. Si vous ne freinez pas, le système ralentit la voiture de manière autonome, avec un léger freinage initial, et en même temps se prépare à la possibilité d’activer le freinage d’urgence automatique réel si le conducteur n’intervient pas.

Assistance de voie

L’assistance au maintien de voie (Lane Assist, ou Lane Departure Warning ou Lane Keep Assist) fonctionne à l’aide de la caméra frontale, généralement située derrière le pare-brise. Lane Assist surveille les lignes de délimitation (pleines et pointillées) sur la route et enregistre la voie dans laquelle se trouve la voiture. Lorsque la voiture tend à quitter cette voie idéale sans que le conducteur ait actionné le clignotant, les capteurs embarqués détectent une éventuelle sortie de voie non signalée, de sorte que le dispositif d’assistance intervient instantanément.

Concrètement , le Lane Departure Warning envoie un signal sonore (ou une vibration légère mais perceptible du siège conducteur ou du volant) pour aider l’attention du conducteur. Lane Keep Assist , d’autre part, aide également à ramener la voiture dans la voie; de plus, si le conducteur lui-même veut changer de voie sans avoir activé la « flèche » relative, le système offre une légère résistance au volant. Lane Departure Warning et Lane Keep Assist peuvent être désactivés à l’aide du bouton dédié. S’il n’y a pas de marquage au sol sur la route ou si la voiture roule en dessous d’une certaine vitesse, ni l’avertissement de sortie de voie ni l’assistance au maintien de voie ne sont activés.

Régulateur de vitesse adaptatif-ACC

Le régulateur de vitesse adaptatif (ACC-Adaptive Cruise Control) est une évolution du régulateur de vitesse : comme ce dernier, en effet, il est chargé de maintenir la voiture à la vitesse définie, cependant, en plus, il maintient toujours une distance de sécurité adéquate par rapport au véhicule véhicule devant.

Si, par exemple , vous roulez à 120 km/h et que le véhicule qui vous précède roule à une vitesse plus lente, le régulateur de vitesse adaptatif ralentit automatiquement la voiture, précisément pour maintenir une distance de sécurité, jusqu’à commander même l’arrêt du véhicule. si le véhicule qui précède s’arrête.

La distance de sécurité se règle en agissant sur une autre commande. Si vous souhaitez doubler, le conducteur n’a qu’à allumer l’indicateur de direction et laisser la voiture accélérer : une fois la manœuvre terminée, elle revient à la vitesse précédemment réglée.

Le régulateur de vitesse adaptatif peut être désactivé en appuyant sur le bouton spécifique, ou lorsque la pédale de frein et/ou d’embrayage est actionnée, lorsque le levier de vitesses est actionné, ou lorsque le moteur est maintenu à un régime trop bas ou trop élevé.

Adaptation de la vitesse

Le dispositif ISA-Intelligent Speed ​​Adaptation permet de faire varier la vitesse de la voiture en fonction des limites de vitesse en vigueur sur un tronçon de route précis ou tout au long d’un trajet à parcourir. Ainsi, grâce à la présence de capteurs similaires à ceux des technologies de navigation par satellite, le conducteur a la possibilité de toujours respecter les limites de vitesse, surtout si elles varient fréquemment.

Le système d’adaptation de la vitesse du véhicule peut être  » passif  » (c’est-à-dire qu’il se contente d’envoyer au conducteur un simple signal – acoustique ou visuel, voire sous la forme d’une légère vibration de la pédale d’accélérateur – que la limitation de vitesse est dépassée) ou  » actif  » : dans ce cas, l’appareil intervient de manière autonome.

Reconnaissance des panneaux de signalisation

Le système qui « lit » automatiquement les panneaux de signalisation aide le conducteur grâce à l’affichage constant des signaux présents le long du parcours : limites de vitesse, panneaux de délimitation de chantier, interdictions de dépassement, interdictions d’accès, et quand celles-ci se terminent. Son utilité est incontestable, notamment sur les tronçons routiers les plus exigeants et avec – par exemple – de nombreuses limitations de vitesse maximales différentes.

Le dispositif de reconnaissance automatique des panneaux de signalisation fonctionne au moyen de la caméra – qui reconnaît les panneaux routiers le long de la route – et du dispositif de navigation qui contient toutes les données routières archivées. Lorsque la caméra vidéo détecte un panneau de signalisation, l’électronique embarquée le compare avec ceux présents dans la base de données du navigateur satellite : de cette façon, les panneaux en vigueur à ce moment sont affichés sur l’écran du tableau de bord et sur l’écran central lorsqu’il est mis en mode navigation.

Vision nocturne

Les dispositifs de vision nocturne permettent, grâce à l’utilisation de capteurs et d’appareils spécifiques, l’identification d’éventuels obstacles présents sur la route ou même sur ses côtés. La « famille » des ADAS de vision nocturne se divise en deux types :

Contrôle intelligent de la lumière

Le développement des technologies d’éclairage a permis d’obtenir encore plus de sécurité pour la circulation des véhicules. Les dispositifs de direction dynamique du faisceau, par exemple, permettent d’orienter l’action des blocs optiques avant par rapport à la direction de la voiture, pour mieux éclairer la trajectoire interne de la courbe.

L’arrivée des phares à LED a ensuite conduit à la création de dispositifs permettant d’allumer et d’éteindre les feux de route en fonction des conditions de faible luminosité détectées par la caméra avant (située derrière le pare-brise de la voiture) et par les capteurs de luminosité.

Activation automatique des essuie-glaces

L’essuie-glace automatique avec capteur de pluie (un dispositif qui est actuellement placé dans le pare-brise) fonctionne au moyen de certains composants : des diodes électroluminescentes (qui agissent comme des émetteurs), une photodiode, un prisme. Les diodes électroluminescentes (émetteurs) envoient un signal lumineux au pare-brise, à travers le prisme, et enfin à la photodiode réceptrice : ainsi, toute goutte de pluie sur le pare-brise modifie la réfraction, avec une déviation des rayons lumineux.

Plus la pluie est intense , plus l’intensité de la réfraction de la lumière vers la photodiode réceptrice est faible. De cette façon, le système électronique du véhicule enregistre instantanément la quantité d’eau qui tombe sur la vitre et communique la détection au moteur d’essuie-glace pour réguler sa vitesse.

Surveillance du conducteur et avertissement de somnolence pendant la conduite

Le détecteur de somnolence est chargé d’enregistrer le degré de fatigue du conducteur. Les principaux types sont deux :

Le dispositif de détection de somnolence chronométrée utilise l’ordinateur de bord, qui mesure la durée pendant laquelle le moteur a tourné et la voiture est en prise, et continue d’enregistrer jusqu’à ce que le conducteur éteigne le véhicule. Au bout d’un certain temps (90 minutes ou 120 minutes), le détecteur de fatigue émet un signal sonore et un message apparaît à l’écran. C’est donc un système qui suppose la fatigue réelle du conducteur, plutôt que de la mesurer en tous points : c’est-à-dire qu’il estime qu’il est conseillé de faire une petite pause après une heure et demie ou deux heures de conduite continue.

Le vrai détecteur de fatigue , en revanche, a un fonctionnement plus complexe (et aussi pour cette raison, il coûte un peu plus cher): certains capteurs installés dans l’habitacle surveillent en permanence le visage du conducteur, enregistrent le nombre de fois que les paupières s’expriment le visage qui sont interprétés comme d’éventuels bâillements, détecte tout changement de voie brusque sans que le « clignotant » n’ait été activé, ainsi qu’un relâchement de la prise des mains sur le volant.

Surveillance des angles morts

Particulièrement utile pour garder sous contrôle tout ce qui se passe dans la zone diagonale arrière de la voiture (c’est-à-dire celle qui reste généralement en dehors de la vue permise par les rétroviseurs extérieurs), Blind-spot Assist surveille les angles morts du véhicule , afin pour éviter les risques d’accident lors de manœuvres ou de dépassements.

Le fonctionnement du dispositif de contrôle des angles morts est similaire à celui des capteurs de stationnement : ce sont des radars de proximité, avec des capteurs qui envoient des signaux radio et enregistrent leur réponse en temps réel. Si un autre véhicule, un piéton ou un obstacle entre brutalement dans le champ d’action de la détection d’angle mort, il y a rebond et retour vers le capteur d’ondes radio, avec mesure relative de la distance et de la position de l’obstacle à éviter. L’alerte peut se produire de plusieurs manières :

Aide au stationnement

Grâce au Parking Assist , c’est-à-dire au système de stationnement automatique , la recherche de stationnement, le calcul de l’espace nécessaire et le réglage des manœuvres sont gérés indépendamment par l’électronique embarquée. Ce que le conducteur doit faire, c’est actionner l’accélérateur, le changement de vitesse et les freins.

Le système d’aide au stationnement est également connu sous d’autres noms : Parking Assist, Prk Assist, Parktronic et Advanced Parktronic, Active Park Assist.

Il fonctionne grâce à des capteurs à ultrasons : lorsque le conducteur roule à vitesse limitée et à faible distance du bord de la chaussée, l’espace libre entre les voitures déjà garées est surveillé au passage de la voiture à côté. Lorsqu’un espace suffisant est identifié pour effectuer la manœuvre (au moins un mètre de plus que la longueur du véhicule), le système embarqué positionne le véhicule dans la position la plus correcte pour effectuer la manœuvre. Le conducteur n’a qu’à agir sur la boîte de vitesses, en engageant la marche arrière, et régler avec précaution l’accélérateur, tandis que la phase de braquage et l’entrée en position libre sont contrôlées indépendamment par le dispositif d’aide.

Aide au trafic

De nombreuses voitures équipées d’ADAS de niveau 2 sont équipées de Traffic Assist , ou Traffic Jam Assist : un dispositif qui combine les fonctions de régulateur de vitesse adaptatif et d’assistant de voie, de manière à offrir une conduite moins stressante en cas d’embouteillages ou de queues. En effet, il permet de calculer – à l’aide de la caméra frontale et des capteurs radar – la distance entre votre voiture et les véhicules qui la précèdent, et – dans le cas où le trafic est particulièrement intense et la vitesse modérée (généralement jusqu’à 60-65 km/h) – appliquez automatiquement l’accélérateur et les freins pour maintenir le véhicule dans sa voie.

Les systèmes d’aide à la conduite ( ADAS ) permettent d’éviter les accidents de la route ou de réduire considérablement les conséquences d’un éventuel choc. Parmi les ADAS les plus utiles et les plus efficaces, on trouve le système anti-collision de voiture (pré-collision) . Grâce à ce dispositif, la voiture « prépare » le conducteur et les éventuels passagers présents à un éventuel accident.

En fait, le système électronique « comprend » si un accident est imminent et active automatiquement une série de mesures qui protègent au maximum les occupants de la voiture. En un mot, l’objectif des systèmes pré-collision est de limiter les conséquences possibles d’un éventuel accident grâce à l’utilisation de technologies de sécurité passive. En effet, les dispositifs utilisés ont pour mission d’absorber l’énergie cinétique des corps présents dans la voiture, afin qu’ils n’entrent pas en collision (ou en collision à vitesse réduite) avec les structures internes de la voiture.

Qu’est-ce qu’un système anti-collision sur une voiture ?

Les systèmes d’évitement de collision automobile (pré-crash) sont des dispositifs qui combinent l’utilisation de capteurs de distance, de ceintures de sécurité, de prétensionneurs et d’airbags, auxquels s’ajoutent le fonctionnement de l’ESP et des systèmes de freinage assisté. Si les capteurs avertissent qu’une collision est imminente, ils activent le prétensionneur qui rend la ceinture plus tendue que la normale afin de mieux maintenir le corps dans le siège.

Parallèlement, l’explosion possible de l’airbag permet d’amortir le choc contre le tableau de bord de la voiture. Certains de ces systèmes ferment automatiquement les vitres et tout toit ouvrant si le véhicule glisse latéralement de manière excessive. Si la voiture est équipée d’ appuie-tête actifs, ceux-ci s’inclinent vers l’avant pour éviter les coups de fouet cervicaux.

Comment fonctionne le système anti-collision ?

Les capteurs optiques installés dans la voiture détectent la présence d’obstacles sur la trajectoire de la voiture. Dans ce cas, ou si vous freinez brusquement, les systèmes anti-collision s’activent. La présence de ces dispositifs peut sauver des vies, en effet, il suffit de penser qu’en cas de choc frontal même à 50 km/h, sans ceinture de sécurité, un corps heurterait le volant ou le tableau de bord avec une décélération qui peut atteindre 100 g. tout cela se traduit par le fait que le poids du conducteur ou du passager est multiplié par 100. Pour mieux comprendre le fonctionnement des systèmes précollision, regardez la vidéo du système anticollision BMW .

Évitement de collision frontale (FCWS)

La fonction d’évitement de collision avant (FCWS) envoie un avertissement au conducteur si les capteurs détectent qu’une distance de sécurité avec le véhicule qui le précède n’a pas été respectée. Le système détecte la vitesse du véhicule à l’aide du GPS et calcule immédiatement la distance de sécurité nécessaire. Le FCWS est activé automatiquement lorsque le véhicule roule à une vitesse d’au moins 48 km/h. Si la distance avec le véhicule qui précède devient inférieure au seuil de sécurité, le système avertit le conducteur par un signal lumineux et sonore auquel s’ajoute un message d’attention sur l’afficheur du tableau de bord.

Évitement de collision arrière

Les systèmes d’évitement de collision arrière utilisent divers dispositifs pour minimiser ou éviter les collisions arrière. Les dispositifs « Rear Cross Traffic Alert » identifient l’approche d’un véhicule grâce à l’utilisation d’un radar. Immédiatement après, ils avertissent le conducteur des véhicules susceptibles de croiser sa route lors d’une marche arrière. Après avoir détecté des objets derrière un véhicule en marche arrière, le système de freinage d’urgence automatique s’active, arrêtant le véhicule. Cela se produit si le conducteur n’intervient pas après les signaux visuels et sonores émis par le véhicule.

La liste des sept finalistes qui concourront pour le sceptre de la Voiture de l’année 2023 , le prix le plus convoité distribué en Europe parmi les nouvelles voitures de production, a été publiée. Les voitures seront jugées par 61 jurés venus de tout le Vieux Continent, qui se réuniront le 13 janvier 2023, lors de la journée d’ouverture du Salon de l’Automobile de Bruxelles . La grande nouveauté est donc le transfert de Genève vers la capitale de la Belgique. Qui va gagner entre Jeep Avenger, Kia Niro, Nissan Ariya, Peugeot 408, Renault Austral, Subaru Solterra/Toyota BZ4x et Volkswagen ID. Crise automobile certes aujourd’hui mais vous restez quand même amoureux de certains modèles malgré leur prix.

Voiture de l’année 2023 : qui est laissé de côté ?

Ils étaient présents dans la liste avant la dernière coupe, ce sont les grands exclus de la bataille qui se tiendra le 13 janvier en Belgique. Il y a aussi quelques noms importants, qui n’ont malheureusement pas totalement convaincu le jury, et ce sont : l’ Alfa Romeo Tonale , les BMW X1 et i7, la Citroën C5 X, la Dacia Jogger, la Honda Civic, la Kia Sportage, la Lexus RZ, Mazda CX-60, Mercedes-Benz GLC, EQE et SL, MG 4 et 5, Nissan X-Trail, Opel Astra, Range Rover et Toyota Aygo X, Corolla Cross et GR 86.

Qui sont les 7 voitures de l’année 2023 ?

Jeep Vengeur

Le Jeep Avenger est le plus petit SUV de la marque américaine, et c’est aussi le premier véhicule entièrement électrique. Dans certains pays, dont l’Italie, il sera également équipé d’un moteur turbo essence. Ligne pétillante et captivante, très jeune. Les lignes douces et la carrosserie compacte en font également une parfaite citadine.

Kia Niro

Le Kia Niro pourrait être la voiture parfaite pour faire le doublé de la marque sud-coréenne au Car of the Year, après le succès du Kia EV6 lors de la dernière édition. Un design moderne raffiné, beaucoup d’espace à bord, en particulier pour les passagers arrière et bien sûr une conduite confortable en SUV haut, ce qui est à toutes fins utiles. L’alimentation est électrique, étant donné que ce modèle s’inscrit dans le projet de rendre la gamme européenne entièrement électrique d’ici 2030.

Nissan Ariya

SUV électrique de grand charme et présence scénique importante. La Nissan Ariya possède des lignes modernes et sportives, qui représentent une rupture avec le passé récent de la maison. Il s’agit d’une voiture électrique et sera commercialisée avec deux tailles de batterie différentes : l’une, 63,0 kWh, de série, tandis que l’autre, 87,0 kWh, est en option, en plus de la traction avant ou intégrale. Plus de 400 km d’autonomie.

Peugeot 408

Le premier des Européens de cette liste est un tout nouveau modèle, non pas en tant qu’acronyme, mais en tant que type de carrosserie. La Peugeot 408 allie parfaitement le look crossover à celui d’un coupé. Une ligne épurée et agressive qui ne sacrifie pas l’espace, étant donné que l’habitacle est très léger et aéré. Moteurs essence et hybrides rechargeables, pas de diesel.

Renault Australe

Le Renault  Austral est un SUV à l’image granuleuse et dynamique, qui arbore un groupe motopropulseur hybride E-Tech sous le capot. Cette voiture s’appuie sur des solutions techniques de pointe, dont  4Control Advanced , le système de direction à quatre roues le plus récent développé par l’entreprise. En plus du confort et de l’espace, la dynamique et le plaisir au volant seront un plus.

Subaru Solterra/Toyota bZ4x

La Subaru Solterra partage la plate-forme et les moteurs avec la Toyota bZ4x, mais diffère en ayant les quatre roues motrices en standard et des réglages spécifiques pour la direction et la suspension. En fait c’est le premier véhicule électrique produit par la maison des Pléiades, et allie un design moderne à l’esprit de Subaru.

Volkswagen ID.Buzz

La Volkswagen ID. Buzz est l’héritier spirituel du légendaire Bulli , le « bus » symbole de Wolfsburg des années 60 et 70. C’est un fourgon électrique qui suscite la sympathie au premier regard, facile à conduire et bourré de technologie. Il dispose d’environ 410 km d’autonomie. Dans la version cargo, il a déjà remporté le prix Van of the Year 2023.

Depuis le début des problèmes liés à la pandémie sanitaire, les prix des voitures neuves n’ont cessé d’augmenter, également en raison de la pénurie de puces électroniques. Mais il est également vrai qu’en raison du manque de stock et de la hausse des prix des voitures neuves, beaucoup ont eu recours à l’option d’acheter une voiture d’occasion ou encore à la location de voiture longue durée. Et cela a également fait grimper les prix des voitures d’occasion.

A la crise du covid-19, et à la suspension des lignes de production pendant des semaines, s’ajoute la pénurie de semi-conducteurs, clé pour comprendre la hausse des prix. Si vous avez peu de micropuces et que les listes d’attente sont interminables, la chose logique à faire est de prioriser les modèles les plus « chers » et ceux qui vous offrent la marge bénéficiaire la plus élevée en tant qu’entreprise. Et c’est la principale raison, entre autres causes, de cette tendance à la hausse.

Pourquoi les prix des voitures ont-ils augmenté ?

Pourquoi les prix des voitures ont-ils augmenté ?C’était mieux quand c’était pire. Cette phrase ringarde semble plus précise que jamais, surtout dans le domaine automobile. Aux difficultés de l’électrification et à ses défis fonctionnels, tels que le processus de recharge et l’autonomie, s’ajoute l’idée croissante que la mobilité personnelle est un luxe à la portée de quelques-uns. La grande majorité des jeunes exclut l’obtention du permis de conduire et la baisse du pouvoir d’achat est la première raison de cette tendance. Mais les voitures sont-elles vraiment plus chères ? Bien sûr que oui.

Il est logique que, face à un moment de changement comme celui de la conversion à la propulsion électrique, des doutes, des aspirations et des réticences surgissent de la part de la population. Un tel changement d’habitudes qui oblige à planifier un voyage à l’avance, à s’adapter à des infrastructures déficientes et à un manque total d’enthousiasme au volant ne devrait pas se produire en ces temps difficiles pour notre économie, mais c’est le cas.

La transition verte en est une cause mais pas la seule. Sans vouloir entrer dans la polémique sur les avantages pour l’environnement et la sécurité, l’évolution des automobiles les a transformées en objets de plus en plus complexes, sophistiqués et de grande valeur. Après la démocratisation de l’industrie automobile, les entreprises veulent gagner plus en produisant moins et ce sont les principales raisons. Et l’absence de semi-conducteurs est la clé pour comprendre l’augmentation drastique des prix due au manque d’approvisionnement suffisant.

L’inflation n’est pas non plus à négliger et est effectivement l’un des principaux coupables, mais elle se fait encore plus sentir dans l’industrie automobile en raison de nombreux autres facteurs : pénurie de composants qui réduit l’offre, production de modèles avec des prix de marges plus faibles, augmentation des prix des composants et la transition vers la voiture verte, qui a aussi ses coûts, perdant l’économie d’échelle tant attendue.

Mais pas seulement. La concentration de détaillants de plus en plus grands et uniques, limitant la concurrence sur le marché, a également contribué à l’augmentation des prix. De plus, ne pas avoir de stock excédentaire réduit la possibilité de jouer avec les prix de fin d’année, les remises et les immatriculations qui ont profité à l’économie.

Augmentation du prix des voitures : les coûts des matériaux

L’un des principaux facteurs de la hausse des prix des voitures est l’augmentation des coûts des matériaux. Aluminium, acier, caoutchouc, plastique, verre, tous ces matériaux sont utilisés dans la fabrication d’une voiture et tous ont connu une augmentation de leur prix ces dernières années. Par exemple, le prix de l’acier a augmenté de plus de 50% depuis 2016, en raison de la hausse de la demande de la Chine, de la baisse de l’offre mondiale et de la hausse des coûts d’énergie. De même, le prix du caoutchouc a augmenté de près de 30% depuis 2017. Ces augmentations des prix des matériaux ont un impact direct sur les coûts de production des voitures, ce qui se traduit par une hausse des prix des voitures.Augmentation du prix des voitures : les coûts des matériaux

L’augmentation du prix des voitures peut être influencée par divers facteurs, dont le coût des matériaux est l’un d’entre eux. Cependant, la dynamique des prix des matériaux est complexe et peut être influencée par de nombreux facteurs économiques, géopolitiques et environnementaux. Voici quelques éléments à prendre en compte :

  • Demande et offre de matériaux : Le coût des matériaux utilisés dans la fabrication des voitures peut fluctuer en fonction de l’offre et de la demande sur le marché mondial. Si la demande de matériaux comme l’acier, l’aluminium, le cuivre, le plastique, etc., augmente, les prix peuvent également augmenter. De plus, des facteurs tels que les pénuries de matériaux, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les problèmes géopolitiques peuvent influencer les prix.
  • Évolution de la technologie : L’industrie automobile est en constante évolution, avec des avancées technologiques telles que les véhicules électriques, les véhicules autonomes et les matériaux légers. L’adoption de nouvelles technologies peut entraîner des changements dans les matériaux utilisés, ce qui peut également influencer les coûts de production.
  • Réglementations environnementales : Les réglementations environnementales de plus en plus strictes peuvent influencer les choix de matériaux dans l’industrie automobile. Par exemple, la demande de matériaux plus légers et plus économes en carburant peut augmenter, ce qui peut avoir un impact sur les prix.
  • Fluctuations des taux de change : Les taux de change internationaux peuvent également jouer un rôle dans la variation des coûts des matériaux importés. Si la monnaie nationale se déprécie par rapport à d’autres devises, cela peut entraîner une augmentation des coûts des matériaux importés.

Il est difficile de prédire avec certitude si le coût des matériaux automobiles va baisser à l’avenir. Cependant, les constructeurs automobiles cherchent souvent des moyens d’optimiser leurs coûts de production et d’innover pour rester compétitifs sur le marché. Ils peuvent également chercher à diversifier leurs sources d’approvisionnement en matériaux pour réduire les risques liés à la volatilité des prix.

En fin de compte, les fluctuations des prix des matériaux sont un élément parmi de nombreux autres qui peuvent influencer le prix des voitures. Les tendances à long terme de l’industrie, les politiques gouvernementales, les avancées technologiques et d’autres facteurs auront également un impact significatif sur les prix des véhicules automobiles.

Augmentation du prix des voitures : les taxes

Augmentation du prix des voitures : les taxesLa hausse des prix des voitures est également due à l’augmentation des taxes sur les voitures. En France, par exemple, la taxe sur les voitures a augmenté de 2,5% en 2018, et devrait augmenter encore de 2,5%. Cette hausse des taxes est due à la volonté du gouvernement de réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2, afin de lutter contre le réchauffement climatique. Cependant, cette hausse des taxes a un impact direct sur les prix des voitures, ce qui signifie que les acheteurs de voitures doivent débourser plus d’argent pour leur achat.

L’augmentation du prix des voitures peut en effet être influencée par une augmentation des taxes. Les taxes sur les véhicules automobiles varient d’un pays à l’autre et peuvent être composées de plusieurs éléments, notamment :

  • La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : Dans de nombreux pays, les voitures sont soumises à la TVA, qui est un pourcentage du prix de vente de la voiture. Si le taux de TVA augmente, cela peut entraîner une hausse du prix final des voitures.
  • Les taxes sur les émissions de CO2 : Certains pays appliquent des taxes supplémentaires sur les véhicules en fonction de leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2). Les voitures émettant davantage de CO2 sont souvent soumises à des taxes plus élevées pour encourager l’achat de véhicules plus respectueux de l’environnement.
  • Les droits de douane : Les véhicules importés peuvent être soumis à des droits de douane, ce qui augmente leur coût pour les consommateurs. Des changements dans les politiques commerciales et les accords commerciaux internationaux peuvent également influencer les droits de douane.
  • Les taxes locales : Dans certaines régions, des taxes locales supplémentaires peuvent s’ajouter au prix d’achat des voitures, ce qui peut varier en fonction de la législation locale.
  • Les incitations fiscales : À l’inverse, certains gouvernements offrent des incitations fiscales pour encourager l’achat de véhicules écologiques, tels que les véhicules électriques ou hybrides, en réduisant les taxes ou en offrant des crédits d’impôt.

L’augmentation des taxes sur les voitures peut être motivée par diverses raisons, notamment des préoccupations environnementales, des besoins de financement public ou des politiques visant à encourager des modes de transport plus durables. Cela peut avoir un impact direct sur le prix des voitures neuves et d’occasion.

Il est important de suivre les évolutions des réglementations fiscales et des politiques gouvernementales dans votre région lors de l’achat d’une voiture, car elles peuvent avoir un impact significatif sur le coût total de possession d’un véhicule. Les concessionnaires automobiles et les autorités fiscales locales sont de bonnes sources d’information pour comprendre les taxes et les coûts associés à l’achat d’une voiture.

Augmentation du prix des voitures : la demande

Enfin, la hausse des prix des voitures est due à l’augmentation de la demande de voitures. Selon les dernières estimations, le nombre de voitures qui rouleront sur les routes dans le monde devrait augmenter de 60% d’ici 2030, en raison de l’augmentation de la population mondiale et de l’urbanisation. Cette augmentation de la demande aura un impact direct sur les prix des voitures, car les constructeurs auront tendance à augmenter les prix pour faire face à la hausse de la demande.Augmentation du prix des voitures : la demande

L’augmentation de la demande mondiale de voitures peut en effet avoir un impact sur les prix des véhicules. Lorsque la demande pour les voitures neuves augmente, les constructeurs automobiles peuvent être en mesure de vendre leurs véhicules à des prix plus élevés en raison de la forte demande. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à une demande accrue de voitures dans le monde :

  • Croissance économique : Lorsque l’économie mondiale est en croissance, les gens ont tendance à avoir plus de revenus disponibles pour l’achat de biens durables comme les voitures.
  • Urbanisation : L’urbanisation croissante dans de nombreuses régions du monde peut augmenter la demande de voitures, car les habitants des zones urbaines ont souvent besoin de véhicules pour se déplacer.
  • Augmentation de la population : Une population mondiale en croissance signifie plus de conducteurs potentiels, ce qui peut stimuler la demande de voitures.
  • Émergence de nouveaux marchés : L’ouverture de nouveaux marchés, en particulier dans les pays en développement, peut entraîner une forte demande pour les véhicules.
  • Besoins de mobilité : Les besoins de mobilité personnelle et professionnelle continuent de croître, ce qui alimente la demande de voitures.

Cependant, une demande accrue peut également entraîner des défis pour l’industrie automobile, notamment des pressions sur la production, des problèmes de logistique, des contraintes d’approvisionnement en matériaux et des préoccupations environnementales liées à la congestion routière et aux émissions de gaz à effet de serre.

En fin de compte, l’augmentation de la demande de voitures peut influencer les prix des véhicules, mais elle n’est qu’un des nombreux facteurs qui déterminent les prix des voitures. D’autres facteurs, tels que les coûts de production, la réglementation gouvernementale, la concurrence entre les constructeurs automobiles, l’innovation technologique et les tendances du marché, jouent également un rôle important dans la fixation des prix des voitures. Les consommateurs doivent prendre en compte tous ces éléments lors de l’achat d’un véhicule.

Prévisions des prix du marché automobile pour 2023

Alors, l’année prochaine sera-t-elle le meilleur moment pour acheter une voiture ou pas ? Voyons les prévisions.

Les prix des voitures d’occasion

Les prix des voitures d’occasion ont grimpé de 42,5 % en un peu plus de deux ans, mais il semble que cette situation ait une date d’expiration. Selon un rapport de JP Morgan Research, les prix des voitures d’occasion ont « apparemment culminé » plus tôt cette année et pourraient chuter de 10 à 20% d’ici 2023. Les budgets sont déjà impactés par les prix élevés de l’essence et la montée en flèche de l’inflation.

Les prix des voitures neuves

Les prévisions suggèrent que les prix des voitures neuves resteront élevés jusqu’à la fin de l’année, mais cela pourrait s’inverser en 2023 et chuter entre 2,5 et 5 %. Un changement de rythme bienvenu. Et si vous ne savez pas quel modèle de voitures neuves acheter, rendez vous sur notre page : les voitures de l’année !

Les prix des voitures électriques

Quand la voiture électrique sera-t-elle moins chère ? Difficile à voir à long terme. Cependant, en 2023, la situation s’inversera à très court terme, puisque le prix du lithium devrait être divisé par deux l’an prochain, ce qui réduira le coût des voitures électriques . Le lithium est un composant clé pour la production de batteries de voitures électriques. La pénurie de lithium qui s’est produite ces derniers mois a fait augmenter le coût des batteries d’environ 30 %.

Néanmoins, cette situation reviendra à la normale l’année prochaine avec la mise en service de nouvelles mines de lithium, encouragées par des prix élevés. De plus, avec le ralentissement économique imminent que connaîtront des marchés clés tels que la Chine, pays asiatique, la demande de batteries n’augmentera pas aussi rapidement que prévu initialement.

La baisse du prix du lithium réduira le coût des batteries et réduira le coût des véhicules électriques, ce qui contribuera à la diffusion des véhicules électriques et hybrides dans le monde. Tout cela aura des effets positifs sur la trajectoire vers la décarbonisation et les objectifs de zéro émission nette pour 2050, auxquels de nombreux pays du monde ont adhéré.

Le problème de l’odeur, lorsque vous allumez le climatiseur, est assez courant.

L’odeur de moisi peut être due à :

Pour régler le problème des mauvaises odeurs  dans votre système de climatisation il existe principalement 3 solutions, même si toutes ne sont pas efficaces.

Odeur de climatiseur dans la voiture : les solutions

Traitement à l’ozone.

Avec la génération de cette molécule (O3) il est possible  d’assainir  l’habitacle.

Pour transformer l’oxygène existant en ozone, un outil appelé ozonateur est utilisé.

L’ozone est un puissant  agent antimicrobien  qui, grâce à son  action oxydante, est capable d’inhiber les bactéries, les moisissures et les acariens.

Il est également particulièrement adapté pour dissoudre les odeurs. Par exemple celle des cigarettes ou des animaux.

Le problème de ce traitement est que l’ozone est une substance toxique, tant pour l’homme que pour l’environnement.

Un autre aspect défavorable du traitement est que les impuretés sont éliminées, mais restent présentes dans l’habitacle.

Ce serait comme utiliser un insectifuge et, une fois éliminés, on les laisse sur le sol pour se décomposer.

Bidons ou mousses « désinfectantes » pour les conduits d’aspiration

Il existe sur le marché des sprays à utiliser pour « désinfecter » l’habitacle, sur lesquels j’ai cependant beaucoup de doutes, tant sur l’efficacité que sur la durée de l’action.

En plus de ne disposer d’aucun agrément ou certification prouvant la fonction efficace d’assainissement ou d’assainissement de l’habitacle , je considère ces « traitements » comme des « inhibiteurs d’odeurs temporaires ».

En gros, c’est comme prendre un médicament contre le mal de tête : vous avez un bénéfice sur le moment mais le problème n’est pas résolu.

Pour les mousses, le risque est de créer des dommages sur les composants électroniques à l’intérieur des conduits d’air. Par exemple les moteurs de réglage de porte.

Par contre ces produits sont de bons parfumeurs !

Traitement de nettoyage et élimination des moisissures

Ce type de traitement, que nous utilisons actuellement, consiste à éliminer mécaniquement toutes les moisissures, bactéries et impuretés qui se déposent sur l’évaporateur et les conduits de ventilation.

Le traitement se fait avec un produit antiallergénique, dans ce cas testé et approuvé par des organismes.

Problèmes avec le système de climatisation et pannes fréquentes

Les problèmes les plus fréquents en commençant par les plus « soft » sont :

Optimiser les performances du climatiseur pour éviter les soucis d’odeur

Le premier conseil que je peux vous donner est de  toujours faire fonctionner le système de climatisation , même en hiver !

En plus d’améliorer la visibilité dans la voiture, car il élimine l’humidité à l’intérieur de l’habitacle, le démarrage régulier du système de climatisation de la voiture présente deux avantages principaux :

Cependant, si vous utilisez peu la voiture, que vous roulez peu ou que l’air du climatiseur vous gêne, il est tout de même conseillé d’activer le système de climatisation au moins une fois par mois.

Il est également utile de vérifier la présence de  dépôts et de saletés qui s’accumulent sur la surface rayonnante du condenseur.

Si, à cause de la saleté, le condenseur ne peut pas refroidir suffisamment, il y a un risque que le climatiseur ne refroidisse pas correctement.

La dernière précaution concerne le Start & Stop.

Surtout avec des températures élevées et lors de trajets en ville, où la voiture s’éteint et redémarre plus fréquemment, il peut s’avérer  utile de désactiver le Start & Stop .

Cela permet de maintenir une puissance et une température plus constantes dans l’habitacle.

Mythes à dissiper sur la clim de votre voiture

Est-il vrai que si j’utilise le climatiseur, plus de carburant est consommé ?

Cette affirmation peut s’avérer partiellement vraie. Lorsque le compresseur climatique entre en fonction, en particulier dans les petites cylindrées, une baisse des performances du véhicule peut être ressentie.

Il est à considérer comme un utilisateur supplémentaire sur la voiture qui fonctionne et nécessite de l’énergie.

Il faut dire aussi que, si désactivé et vitres ouvertes, il y a plus de frottements et donc plus de consommation.

L’économie de « ne pas utiliser le climatiseur », par rapport aux avantages de le démarrer régulièrement n’est pas acceptable.

Utilisation d’obturateurs de fuites pour les fuites de liquide de refroidissement

Nous déconseillons généralement l’utilisation de bouchons de fuite. Dans certains cas, cela pourrait causer des dommages supplémentaires au circuit.

Le risque est que le produit s’installe ou obstrue certains passages et cause plus de problèmes que de bénéfices.

Certains fournisseurs de bouchons de fuite certifient que grâce à l’utilisation de certains agents, contenus dans leur produit, le risque n’existe pas.

Pour notre part, nous essayons avant tout d’avertir.

Certains clients ont préféré tenter de colmater les fuites, plutôt que de remplacer la pièce détachée. Bien sûr, ils ont pris tous les risques eux-mêmes !

Dans certains cas, le bouchon de fuite a fait son travail, dans d’autres, nous avons encore dû remplacer la pièce de rechange.

L’entretien (et non la recharge) est  recommandé tous les 2 ans .

Par contre, la question de l’assainissement est différente, qui consiste en l’élimination des moisissures et des micro-organismes qui se créent sur l’évaporateur et dans les conduits de ventilation.

Le traitement doit être fait à titre préventif chaque année ou dès les premiers signes d’odeur du système.

Le système de climatisation est en circuit fermé et en théorie ne devrait jamais avoir besoin d’être rechargé.

En pratique, cependant,  jusqu’à 10 % des fuites de fluide frigorigène chaque année .

Quand faut-il recharger le système de climatisation ?

Cette perte est due à plusieurs facteurs :

Lorsque la pression interne du circuit descend  en dessous d’un certain seuil, la fonction climatisation est inhibée .

Par entretien, nous entendons une série de vérifications (une liste de contrôle) qui sont effectuées pour s’assurer du bon fonctionnement du système.

Voici quelques vérifications :

Comment savoir s’il faut le recharger ?

Il y a  2 contrôles simples  qui peuvent être effectués pour vérifier si le système de réfrigérant doit être chargé ou non.

Nous utilisons un thermomètre infrarouge, même s’il en existe différents types sur le marché.

Dans ce cas également, il peut y avoir des variations dues à la température ambiante.

La  valeur à laquelle se référer est dans tous les cas la plage comprise entre 5-8°C au niveau des évents et 0-2°C au voisinage de l’évaporateur .

Et s’il n’y a plus de liquide réfrigérant ?

Si, par manque de fluide frigorigène dans le circuit, une pression inférieure au seuil minimum requis est atteinte  , le système empêche le démarrage du compresseur au moyen d’un capteur de sécurité .

Ce réglage est utile car, en l’absence de réfrigérant et d’huile de lubrification, le système aurait une courte durée de vie.

Comment trouve-t-on les pertes de liquide ?

Il n’est pas toujours facile de trouver les dispersions du système de climatisation, surtout si nous sommes en  présence d’une micro-fuite  et que le circuit se décharge en 1 ou 2 ans.

Dans ce cas il est, dans certains cas,  moins coûteux de recharger le circuit que de rechercher la fuite .

Pour les micro-fuites, on peut utiliser une solution de contraste (traceur) qui est introduite lors de la recharge, ainsi la recherche est facilitée pour le prochain contrôle.

Dans le cas de pertes « normales », on peut cependant procéder à :

Fonctionnement et charge du système de climatisation.

Les machines de rechargement peuvent être manuelles, semi-automatiques ou entièrement automatiques.

Cependant, la procédure est toujours similaire :

  1. Cochez « Haute pression » et « Basse pression » ;
  2. Récupération du réfrigérant résiduel, filtration et séparation de l’huile de lubrification.
  3. Création de vide dans le système
  4. Test d’étanchéité au vide dans le système de climatisation
  5. Injection d’huile
  6. Charge de fluide frigorigène dans le circuit (En cas de fuite, le fluide traceur sera également injecté, comme nous l’avons expliqué précédemment)

Matériaux de charge climatique.

Quel type d’huile de lubrification utiliser ?

L’huile PAG est  une huile entièrement synthétique, à base de polyalkylène glycol et  hautement hygroscopique (absorbe l’humidité).

Il existe différents types de viscosité et vous devez donc toujours faire attention à celui qui est utilisé.

Il existe également un autre type d’huile qui s’appelle  PAO .

Contrairement au PAG, il n’est pas hygroscopique et peut être utilisé comme une alternative valable.

Il a l’  avantage de ne pas agresser les durites et les joints du système .

La dernière huile du circuit de climatisation est l’huile  POE  qui, de par ses caractéristiques de résistance électrique aux courts-circuits, est utilisée  pour les compresseurs électriques de climatisation des véhicules hybrides .

Quel type de liquide de refroidissement utiliser ?

Le  réfrigérant R134A  qui, à l’heure où nous écrivons, est encore le plus répandu, est utilisé car il présente des caractéristiques spécifiques par rapport à d’autres gaz ou liquides.

Par exemple, à la même pression atmosphérique (1 bar), le fluide frigorigène R134A passe de l’état liquide à l’état gazeux à -26,5°C, contrairement à l’eau qui doit atteindre 100°C.

Étant donné que nous sommes intéressés à pouvoir faire cette  transformation de l’état  du réfrigérant pour devenir « froid », le gaz R134A est excellent à cet effet.

Depuis 2011, la loi prévoit  le remplacement du fluide frigorigène R134A, qui a un GWP (Global Warming Potential) de 1430, par un nouveau fluide frigorigène et  un GWP inférieur à 150 .

Le GWP, en termes simples, est la valeur qui détermine dans quelle mesure le réfrigérant affecte la création de l’effet de serre.

Depuis 2017, il a été décidé que les voitures utilisant le réfrigérant R134A ne pouvaient plus être commercialisées.

Le nouveau fluide frigorigène, qui a remplacé le R134A, est le R1234yf  (ou HFO-1234yf) .

Certaines sources déclarent que le degré d’inflammabilité est considérablement plus élevé et, pour cette raison, des solutions ont été adoptées pour signaler le problème.

Par exemple, avec l’utilisation d’  étiquettes ou la conception de la flamme  sur le capuchon du connecteur.

D’autres sources, aux opinions contradictoires, déclarent que d’après les tests effectués au cours de la dernière décennie, le nouveau gaz ne présente pas de risques d’inflammabilité plus importants que le R134A, qui a été utilisé au cours des 20 dernières années. Ils fixent le seuil d’inflammabilité à 450°C.

Un autre point contre ce réfrigérant est son  coût très élevé .

En fait, divers fabricants testent et évaluent des alternatives qui, avec les mêmes exigences, ont un coût moindre.

Pour cette raison, il est considéré comme un  fluide frigorigène « tampon » , qui  sera remplacé dès que possible .

Que se passe-t-il si le circuit est rempli de trop de réfrigérant ?

Lors de la recharge du système de climatisation,  faites toujours attention à la quantité de réfrigérant à ajouter  et suivez les  instructions données par le fabricant .

Une charge avec une  plus grande quantité de produit , en plus d’  endommager le circuit , peut également causer le problème de  non-fonctionnement du climatiseur .

Pourquoi ce problème peut-il se produire ?

La réponse est simple et il y en a 2 :

Cette méthode de travail peut causer des dommages importants.

Laissez-moi vous donner un exemple pour mieux comprendre.

Disons que votre voiture a besoin de 500 g de liquide de refroidissement pour fonctionner. Pour connaître la quantité réellement présente dans le circuit, il est nécessaire d’effectuer la procédure de décharge.

Au lieu de cela, pour accélérer, 400g supplémentaires sont simplement injectés. Le problème c’est qu’il y avait encore 350g à l’intérieur.

Vous vous retrouvez donc avec un total de (400g+350g) 750g de liquide de refroidissement et, en même temps, un excès d’huile de lubrification (si elle a été injectée ensemble).

Ainsi  vous aurez obtenu un prix bas et une rapidité  (20/30 minutes maximum).

Par contre,  vous avez un système qui ne fonctionne pas ou, pire encore, qui fonctionne mais dont les composants se détériorent très rapidement  sans que vous le sachiez.

Où puis-je trouver les valeurs du fluide frigorigène entrant dans le circuit ?

Là encore plusieurs possibilités :

Bien que souvent négligée jusqu’à ce que les températures montent en flèche, la climatisation automobile est un élément essentiel du confort et de la sécurité en voiture. Lorsque la chaleur est accablante ou que la voiture est embuée, la climatisation devient un allié précieux pour maintenir une température intérieure agréable et une visibilité optimale. Cependant, peu de conducteurs comprennent véritablement le fonctionnement complexe de cet équipement de climatisation sophistiqué. Dans cet article, nous plongerons dans les rouages de la climatisation automobile, expliquant en détail comment elle fonctionne, les composants clés qui la composent, et comment en prendre soin pour en garantir le bon fonctionnement. Comprendre la climatisation de votre voiture peut vous aider à profiter de voyages plus confortables, à économiser du carburant et à prolonger la durée de vie de votre système. Alors, embarquez avec nous pour un voyage rafraîchissant à travers les mécanismes internes de la climatisation automobile.

Climatisation automobile : commençons par les bases

Qu’est-ce qu’une climatisation automobile ?

Qu'est-ce qu'une climatisation automobile ?La climatisation automobile, également connue sous le nom de climatisation de voiture ou de système de climatisation automobile, est un système de régulation de la température et de l’humidité de l’air à l’intérieur d’un véhicule. Son principal objectif est de maintenir une température intérieure confortable pour les occupants de la voiture, que ce soit en refroidissant l’air par temps chaud ou en le réchauffant par temps froid. La climatisation automobile offre également d’autres avantages, tels que la déshumidification de l’air pour améliorer la visibilité à l’intérieur du véhicule et la filtration de l’air pour éliminer les particules et les allergènes.

Le système de climatisation automobile est composé de plusieurs composants essentiels, notamment un compresseur, un condenseur, un évaporateur, un détendeur, un fluide réfrigérant et un ventilateur. Voici comment fonctionne généralement le système de climatisation automobile :

  • Le compresseur : Le compresseur est responsable de la compression du fluide réfrigérant gazeux, ce qui élève sa température et sa pression.
  • Le condenseur : Le fluide réfrigérant chaud et pressurisé quitte le compresseur et circule dans le condenseur à l’avant de la voiture. Là, il libère de la chaleur dans l’air extérieur, ce qui provoque sa condensation et sa transformation en un liquide.
  • Le détendeur : Le liquide réfrigérant à basse pression et basse température passe ensuite par un détendeur, où il se transforme en un mélange de liquide et de gaz à basse température.
  • L’évaporateur : Ce mélange est ensuite envoyé dans l’évaporateur à l’intérieur de la voiture, où l’air de l’habitacle est soufflé à travers les ailettes de l’évaporateur. En passant à travers l’évaporateur, l’air chaud de l’habitacle est refroidi et déshumidifié par le liquide réfrigérant, puis soufflé dans l’habitacle par le ventilateur.
  • Le ventilateur : Le ventilateur fait circuler l’air refroidi à travers les bouches d’aération dans l’habitacle de la voiture, ce qui permet de maintenir une température confortable à l’intérieur.

En utilisant ce processus de compression, de condensation, de détente et d’évaporation du fluide réfrigérant, la climatisation automobile peut produire de l’air froid pour refroidir l’habitacle. En revanche, en inversant le cycle, elle peut également produire de l’air chaud lorsque cela est nécessaire.

La climatisation automobile est devenue un équipement standard dans la plupart des véhicules modernes et offre un confort essentiel pendant les voyages, en particulier par temps chaud. Il est important de l’entretenir régulièrement pour assurer son bon fonctionnement et sa durabilité.

Le système de climatisation : manuel ou automatique

Les systèmes de climatisation dans les voitures peuvent être manuels ou automatiques, et le choix entre les deux dépend des préférences du conducteur ainsi que du modèle de voiture. Voici un aperçu des deux types de systèmes :Le système de climatisation : manuel ou automatique

  1. Système de climatisation manuel :
    • Contrôle manuel : Dans un système de climatisation manuel, le conducteur et les passagers utilisent des boutons, des cadrans ou des leviers pour régler manuellement la température, la vitesse du ventilateur et la direction de l’air. Le conducteur doit ajuster ces paramètres en fonction de ses préférences et des conditions météorologiques.
    • Simplicité : Les systèmes de climatisation manuels sont généralement plus simples et moins coûteux à fabriquer et à entretenir. Ils sont également plus courants dans les voitures d’entrée de gamme.
    • Contrôle direct : Certains conducteurs préfèrent avoir un contrôle direct sur les réglages de climatisation et apprécient la simplicité de ces systèmes.
  2. Système de climatisation automatique :
    • Contrôle automatisé : Les systèmes de climatisation automatique, également appelés climatisations automatiques, utilisent des capteurs et des algorithmes pour maintenir automatiquement la température de l’habitacle à un niveau prédéfini. Les conducteurs définissent simplement la température souhaitée, et le système ajuste automatiquement la vitesse du ventilateur et la distribution de l’air pour atteindre cette température.
    • Confort : Les systèmes de climatisation automatique offrent généralement un plus grand confort, car ils maintiennent constamment la température intérieure désirée, ce qui évite les fluctuations de température.
    • Convivialité : Pour de nombreux conducteurs, les systèmes de climatisation automatique sont plus conviviaux, car ils nécessitent moins d’ajustements manuels. Les occupants de la voiture peuvent simplement définir leur température préférée et laisser le système faire le reste.

Le choix entre un système de climatisation manuel et automatique dépend souvent des préférences personnelles du conducteur. Certains conducteurs préfèrent la simplicité et le contrôle direct offerts par les systèmes manuels, tandis que d’autres optent pour la commodité et le confort des systèmes automatiques. Dans de nombreux cas, la présence d’un système automatique de climatisation est associée à des modèles de voitures de gamme supérieure, mais de plus en plus de véhicules plus abordables sont également équipés de climatisations automatiques de nos jours.

Le système de climatisation : les zones

Le système de climatisation : les zonesLes systèmes de climatisation automobiles modernes offrent souvent la possibilité de régler la température de l’air conditionné indépendamment dans différentes zones de l’habitacle, ce qui est appelé « climatisation multizone ». Cette fonctionnalité permet aux passagers des différentes parties de la voiture de personnaliser leur propre confort thermique en réglant la température individuellement dans leur zone spécifique. Voici comment fonctionnent généralement les zones de climatisation dans les voitures :

  • Zone du conducteur : Le conducteur peut régler la température de l’air conditionné pour sa propre zone, généralement en utilisant des commandes situées sur le tableau de bord ou près du siège du conducteur. Cela permet au conducteur de maintenir une température confortable tout en conduisant.
  • Zone du passager avant : Le passager avant peut également régler la température de son côté de l’habitacle à l’aide de commandes similaires à celles du conducteur. Cela permet au passager avant d’avoir un contrôle personnalisé sur sa propre zone.
  • Zones arrière : Les voitures équipées de climatisation multizone peuvent également offrir des commandes pour les passagers arrière. Les passagers assis à l’arrière peuvent régler la température de leur propre zone, généralement à l’aide de commandes situées dans la console centrale ou à l’arrière de l’accoudoir central.

La climatisation multizone est conçue pour répondre aux besoins de confort individuels des passagers dans différentes parties de la voiture. Cela peut être particulièrement utile lorsque les préférences de température varient entre les occupants ou lorsque certaines zones de la voiture reçoivent plus d’ensoleillement que d’autres, ce qui peut entraîner des variations de température.

En utilisant cette fonctionnalité, les passagers peuvent personnaliser leur propre environnement thermique, ce qui peut améliorer le confort général pendant les trajets en voiture. Cependant, il est important de noter que l’utilisation excessive de la climatisation peut affecter la consommation de carburant de la voiture, il est donc conseillé de l’utiliser de manière responsable pour économiser l’énergie.

Le système de climatisation : les capteurs

Les capteurs jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement efficace du système de climatisation automobile. Ils sont utilisés pour surveiller divers paramètres et conditions dans et autour de la voiture, permettant ainsi au système de climatisation de fonctionner de manière optimale et de fournir un confort thermique aux occupants. Voici quelques-uns des principaux capteurs utilisés dans les systèmes de climatisation automobile :Le système de climatisation : les capteurs

  • Capteur de température extérieure : Ce capteur mesure la température de l’air extérieur et fournit ces données au système de climatisation. En fonction de cette information, le système peut ajuster automatiquement la température de l’air soufflé dans l’habitacle pour atteindre la température souhaitée.
  • Capteur de température intérieure : Ce capteur mesure la température à l’intérieur de la voiture, généralement situé dans l’habitacle. Il permet au système de climatisation de maintenir la température intérieure à un niveau confortable en ajustant la production d’air chaud ou froid.
  • Capteur d’humidité : Certains systèmes de climatisation sont équipés de capteurs d’humidité pour mesurer le taux d’humidité de l’air à l’intérieur de la voiture. Cela peut aider à réguler la déshumidification de l’air pour éviter la formation de buée sur les vitres.
  • Capteurs solaires : Ces capteurs détectent la quantité de rayonnement solaire entrant dans la voiture par les vitres. En fonction de cette information, le système de climatisation peut ajuster la puissance de refroidissement pour compenser la chaleur solaire, ce qui permet de maintenir une température intérieure stable.
  • Capteur de pression du fluide réfrigérant : Les systèmes de climatisation utilisent un fluide réfrigérant pour refroidir l’air. Le capteur de pression du fluide réfrigérant surveille la pression du fluide, ce qui permet au système de fonctionner efficacement et de détecter d’éventuelles fuites.
  • Capteurs de température du fluide réfrigérant : Ces capteurs mesurent la température du fluide réfrigérant dans le système de climatisation. Cela permet au système de réguler le refroidissement en fonction de la température du fluide, ce qui peut influencer la performance globale de la climatisation.

Ces capteurs travaillent en tandem pour garantir que le système de climatisation fonctionne de manière optimale, en ajustant la température, la ventilation et la déshumidification de l’air pour répondre aux besoins des occupants tout en économisant de l’énergie. Grâce à ces capteurs, la climatisation automobile peut offrir un confort thermique et une efficacité énergétique accrue.

Quels sont les avantages d’utiliser la climatisation sur la voiture ?

Quels sont les avantages d'utiliser la climatisation sur la voiture ?L’utilisation de la climatisation dans une voiture offre plusieurs avantages, notamment le confort des passagers, la sécurité et le bien-être du conducteur, en particulier dans les climats chauds. Voici quelques-uns des avantages d’utiliser la climatisation dans une voiture :

  • Confort thermique : La climatisation permet de maintenir une température intérieure agréable, ce qui est essentiel pour le confort des passagers, en particulier par temps chaud. Elle peut également aider à éliminer l’excès d’humidité de l’air, améliorant ainsi le confort.
  • Sécurité : En maintenant une température intérieure confortable, la climatisation contribue à la sécurité routière en aidant le conducteur à rester concentré et alerte. Les températures excessivement élevées à l’intérieur de la voiture peuvent entraîner la fatigue du conducteur, ce qui peut augmenter le risque d’accident.
  • Visibilité : La climatisation aide à réduire la formation de buée sur les vitres intérieures et extérieures, améliorant ainsi la visibilité du conducteur, en particulier par temps froid ou humide.
  • Réduction de la transpiration : Par temps chaud, la climatisation peut réduire la transpiration excessive, ce qui contribue au confort des passagers et évite les désagréments liés à la sudation.
  • Protection de la santé : En filtrant l’air entrant dans la voiture, la climatisation peut aider à éliminer les particules fines, les allergènes et les polluants de l’air extérieur, améliorant ainsi la qualité de l’air intérieur et protégeant la santé des occupants.
  • Réduction du stress : Les voyages en voiture par temps chaud peuvent être inconfortables et stressants sans climatisation. L’utilisation de la climatisation peut rendre les trajets plus agréables et réduire le stress lié aux conditions météorologiques.
  • Réduction de la déshydratation : La climatisation peut aider à réduire la déshydratation des passagers, ce qui est particulièrement important lors de longs trajets par temps chaud.
  • Confort des passagers : La climatisation peut améliorer le confort des passagers à l’arrière de la voiture, en leur permettant de régler leur propre température grâce aux systèmes de climatisation multizone.

Il est important de noter que, bien que la climatisation offre de nombreux avantages, une utilisation excessive peut entraîner une consommation de carburant accrue, ce qui peut avoir un impact sur l’efficacité énergétique de la voiture. Par conséquent, il est recommandé de l’utiliser de manière judicieuse pour optimiser la consommation de carburant.

Quels peuvent être les inconvénients d’utiliser la climatisation sur la voiture ?

Bien que l’utilisation de la climatisation dans une voiture offre de nombreux avantages, elle peut également présenter certains inconvénients. Voici quelques-uns des inconvénients potentiels de l’utilisation de la climatisation automobile :Quels peuvent être les inconvénients d'utiliser la climatisation sur la voiture ?

  • Augmentation de la consommation de carburant : La climatisation utilise de l’énergie pour refroidir l’air, ce qui peut entraîner une augmentation de la consommation de carburant de la voiture. Par temps chaud, cette augmentation peut être notable, ce qui peut affecter l’efficacité énergétique de la voiture.
  • Réduction de la puissance : L’utilisation de la climatisation peut réduire légèrement la puissance du moteur, ce qui peut être perceptible lors de l’accélération ou de la conduite en montée. Cela peut entraîner une légère perte de performance.
  • Usure accrue : Le compresseur de la climatisation et d’autres composants du système peuvent subir une usure accrue en raison de l’utilisation fréquente de la climatisation. Cela peut nécessiter des réparations ou un entretien plus fréquent.
  • Impact environnemental : L’utilisation de la climatisation peut entraîner une augmentation de la consommation de carburant, ce qui signifie également une augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Cela peut contribuer aux problèmes environnementaux tels que le changement climatique.
  • Sécheresse de l’air : L’air conditionné peut réduire l’humidité de l’air intérieur de la voiture, ce qui peut parfois provoquer une sensation de sécheresse pour les passagers. Cela peut affecter les voies respiratoires et la peau, en particulier lors de trajets longs.
  • Coûts de réparation : Les réparations et l’entretien du système de climatisation peuvent être coûteux en cas de dysfonctionnement ou de fuite de fluide réfrigérant.
  • Réactions allergiques : Si le système de climatisation n’est pas correctement entretenu, il peut accumuler des moisissures, des bactéries et des allergènes, ce qui peut provoquer des réactions allergiques chez les occupants de la voiture.

Il est important de noter que de nombreux inconvénients liés à l’utilisation de la climatisation peuvent être atténués par une utilisation judicieuse du système. Par exemple, l’utilisation de la climatisation à un niveau de température modéré et en ajustant correctement les réglages peut aider à minimiser la consommation de carburant et les inconvénients associés. De plus, un entretien régulier du système de climatisation peut réduire le risque de problèmes coûteux et assurer un fonctionnement optimal.

Climatisation automobile : le fonctionnement

Fonctionnement d’une climatisation automobile : quel phénomène physique se produit ?

Climatisation automobile : le fonctionnementLe fonctionnement d’une climatisation automobile repose sur un phénomène physique fondamental appelé « cycle de réfrigération ». Le cycle de réfrigération est un processus qui permet de transférer de la chaleur d’un endroit à un autre en utilisant un fluide réfrigérant. Voici comment fonctionne le cycle de réfrigération dans une climatisation automobile :

  • Compression : Le processus commence avec le compresseur, qui est un composant clé du système de climatisation. Le compresseur aspire le fluide réfrigérant à basse pression et à basse température à partir de l’évaporateur, situé à l’intérieur de la voiture. Ensuite, il comprime le fluide, augmentant sa pression et sa température. Ce processus de compression nécessite de l’énergie, généralement fournie par le moteur de la voiture.
  • Condensation : Le fluide réfrigérant comprimé, désormais à haute pression et haute température, est ensuite dirigé vers le condenseur, situé à l’avant de la voiture. Le condenseur libère de la chaleur du fluide réfrigérant dans l’air extérieur, provoquant ainsi la condensation du fluide. Il passe de l’état gazeux à l’état liquide pendant ce processus.
  • Détente : Après la condensation, le fluide réfrigérant liquide à haute pression est acheminé vers un détendeur, qui réduit brusquement la pression du fluide. En conséquence, la température du fluide diminue considérablement, ce qui le prépare à l’étape suivante.
  • Évaporation : Le fluide réfrigérant à basse pression et basse température, désormais sous forme de gaz, est dirigé vers l’évaporateur situé à l’intérieur de la voiture. Là, il absorbe la chaleur de l’air intérieur de la voiture, provoquant ainsi l’évaporation du fluide. Ce processus refroidit l’air qui est ensuite soufflé dans l’habitacle par le ventilateur, ce qui abaisse la température de l’air intérieur.

Ce cycle se répète continuellement pour maintenir une température intérieure confortable dans la voiture. Le fluide réfrigérant circule en boucle, absorbant la chaleur de l’air intérieur de la voiture, puis la libérant à l’extérieur de la voiture. Cela permet de maintenir une température intérieure agréable, même par temps chaud, en éliminant la chaleur de l’habitacle.

Le fonctionnement de la climatisation automobile est basé sur le principe fondamental de la thermodynamique et du transfert de chaleur, et il permet de créer un environnement confortable à l’intérieur du véhicule.

Fonctionnement d’une climatisation automobile : le circuit haute pression et basse pression

Le système de climatisation automobile utilise un circuit à haute pression et à basse pression pour faire circuler le fluide réfrigérant et réaliser le cycle de réfrigération. Ce circuit est essentiel pour le fonctionnement de la climatisation. Voici comment fonctionne le circuit haute pression et basse pression dans une climatisation automobile :Fonctionnement d'une climatisation automobile : le circuit haute pression et basse pression

  1. Circuit haute pression :
    • Le circuit haute pression débute au compresseur, qui est alimenté par le moteur de la voiture. Le compresseur aspire le fluide réfrigérant à basse pression et à basse température en provenance de l’évaporateur à l’intérieur de la voiture.
    • Une fois aspiré, le compresseur comprime le fluide réfrigérant, augmentant sa pression et sa température. Le fluide comprimé quitte le compresseur sous forme de gaz à haute pression et à haute température.
    • Le gaz à haute pression est ensuite dirigé vers le condenseur, qui est situé à l’avant de la voiture. Dans le condenseur, le gaz cède de la chaleur à l’air extérieur, provoquant sa condensation en un liquide à haute pression.
    • Après la condensation, le fluide réfrigérant liquide à haute pression continue son chemin vers le détendeur.
  2. Détendeur :
    • Le détendeur est un composant qui réduit la pression du fluide réfrigérant brusquement. Cela provoque une baisse significative de la température du fluide.
    • Le fluide réfrigérant à basse pression et à basse température qui sort du détendeur est maintenant prêt à entrer dans l’évaporateur.
  3. Circuit basse pression :
    • Le fluide réfrigérant à basse pression et à basse température pénètre dans l’évaporateur, situé à l’intérieur de la voiture. À l’intérieur de l’évaporateur, le fluide réfrigérant absorbe la chaleur de l’air intérieur de la voiture, provoquant ainsi son évaporation.
    • Lorsque le fluide réfrigérant évapore, il refroidit l’air intérieur de la voiture, créant ainsi de l’air froid.
    • Le ventilateur souffle ensuite cet air froid dans l’habitacle pour refroidir l’intérieur de la voiture et assurer le confort des occupants.

Ce cycle de compression, de condensation, de détente et d’évaporation se répète continuellement pour maintenir une température intérieure agréable dans la voiture. Le circuit à haute pression et à basse pression permet au fluide réfrigérant de circuler efficacement et de transférer la chaleur de l’air intérieur à l’extérieur, créant ainsi un environnement confortable pour les passagers.

Fonctionnement d’une climatisation automobile : la fonction déshumidification

Fonctionnement d'une climatisation automobile : la fonction déshumidificationLa fonction de déshumidification est l’une des caractéristiques importantes de la climatisation automobile. Elle permet de réduire l’humidité de l’air à l’intérieur de la voiture, ce qui est essentiel pour le confort des passagers et la sécurité routière, en particulier par temps humide ou froid. Voici comment fonctionne la fonction de déshumidification dans une climatisation automobile :

  • Évaporation de l’humidité : Lorsque vous activez la climatisation, le fluide réfrigérant circule dans l’évaporateur, qui est situé à l’intérieur de la voiture. L’air intérieur de la voiture est soufflé à travers les ailettes de l’évaporateur, où il entre en contact avec le fluide réfrigérant à basse température.
  • Condensation de l’humidité : L’air chaud et humide de l’intérieur de la voiture est refroidi au contact du fluide réfrigérant dans l’évaporateur. Lorsque l’air refroidi atteint son point de rosée, l’humidité qu’il contient se condense sous forme de gouttelettes d’eau sur les ailettes de l’évaporateur. Cette condensation de l’humidité réduit le taux d’humidité de l’air.
  • Évacuation de l’humidité : Les gouttelettes d’eau formées par la condensation sont évacuées hors de l’évaporateur par un système de drainage. Cela empêche l’accumulation d’eau à l’intérieur de l’évaporateur et garantit un fonctionnement continu du processus de déshumidification.
  • Air sec soufflé dans l’habitacle : L’air refroidi et déshumidifié est ensuite soufflé dans l’habitacle de la voiture par le ventilateur. Cela permet de maintenir un taux d’humidité relativement bas à l’intérieur de la voiture, ce qui améliore le confort des passagers et aide à prévenir la formation de buée sur les vitres.

La déshumidification est particulièrement utile lorsqu’il pleut ou par temps froid, car l’humidité excessive à l’intérieur de la voiture peut entraîner une visibilité réduite et une sensation d’inconfort. En éliminant l’humidité de l’air intérieur, la climatisation automobile contribue à améliorer la visibilité et le bien-être des occupants, ce qui est essentiel pour la sécurité routière.

Cette humidité, présente dans l’air, est collectée et évacuée par des tuyaux ou des drains spéciaux. L’air qui était gorgé d’humidité arrive dans l’habitacle « plus sec et plus propre ». Alors si, lors de l’utilisation du climatiseur, vous voyez  des taches d’eau  sur le sol, ne vous inquiétez pas.. c’est normal ! Trois problèmes récurrents sont :

Fonctionnement d’une climatisation automobile : tous les systèmes ne se valent pas !

Effectivement, tous les systèmes de climatisation automobile ne se valent pas, et il existe différents types de climatisations avec des caractéristiques et des performances variables. Les systèmes de climatisation automobiles varient en fonction de plusieurs facteurs, notamment leur conception, leur efficacité, leur capacité de refroidissement, leur technologie de régulation, leur coût et leur complexité. Voici quelques-unes des différences entre les systèmes de climatisation automobile :Fonctionnement d'une climatisation automobile : tous les systèmes ne se valent pas !

  • Climatisation manuelle vs automatique : Certains véhicules sont équipés de climatisations manuelles, où le conducteur et les passagers ajustent manuellement les paramètres de température, de ventilation et de distribution de l’air. D’autres véhicules disposent de systèmes de climatisation automatiques qui régulent automatiquement la température en fonction des préférences définies par le conducteur.
  • Climatisation à une seule zone vs climatisation multizone : Les climatisations à une seule zone ont un réglage de température unique pour l’ensemble de l’habitacle, tandis que les climatisations multizones permettent aux passagers de régler individuellement la température dans différentes zones de la voiture.
  • Efficacité énergétique : Certains systèmes de climatisation sont plus économes en énergie que d’autres. Les systèmes plus efficaces peuvent contribuer à économiser du carburant et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Performance de refroidissement : La capacité de refroidissement d’un système de climatisation peut varier en fonction de sa puissance, de sa taille et de sa technologie. Certains systèmes peuvent refroidir l’habitacle plus rapidement et de manière plus efficace que d’autres.
  • Technologie de réfrigérant : Les climatisations automobiles peuvent utiliser différents types de réfrigérants, certains étant plus respectueux de l’environnement que d’autres. Par exemple, certains véhicules utilisent des réfrigérants moins nocifs pour la couche d’ozone.
  • Coût : Le coût d’achat et d’entretien des systèmes de climatisation peut varier considérablement en fonction de la marque, du modèle et des fonctionnalités du véhicule.
  • Fiabilité : La fiabilité du système de climatisation peut être un facteur important à considérer. Certains systèmes peuvent être plus sujets aux pannes et aux problèmes de maintenance que d’autres.

Il est essentiel pour les propriétaires de véhicules de prendre en compte ces différences lorsqu’ils choisissent un véhicule ou évaluent l’efficacité de leur climatisation actuelle. Le choix du système de climatisation automobile dépend souvent des préférences personnelles du conducteur, de la région géographique où le véhicule est utilisé, du budget et d’autres facteurs. Dans tous les cas, un entretien régulier est essentiel pour maintenir le bon fonctionnement de la climatisation et prolonger sa durée de vie.

Fonctionnement d’une climatisation automobile : les pannes les plus courantes

Fonctionnement d'une climatisation automobile : les pannes les plus courantesLes systèmes de climatisation automobile peuvent rencontrer plusieurs pannes courantes au fil du temps. Certaines de ces pannes peuvent nécessiter une réparation ou un entretien pour restaurer le fonctionnement optimal du système. Voici quelques-unes des pannes les plus courantes que l’on peut rencontrer avec la climatisation automobile :

  • Fuite de fluide réfrigérant : Les fuites de fluide réfrigérant sont parmi les pannes les plus courantes. Le fluide réfrigérant peut s’échapper lentement au fil du temps à travers des joints défectueux, des raccords mal étanches ou d’autres composants défectueux. Une fuite de fluide réfrigérant réduit la capacité de refroidissement du système.
  • Compresseur défectueux : Le compresseur est une pièce essentielle de la climatisation, et s’il tombe en panne, le système ne pourra pas fonctionner correctement. Les compresseurs peuvent être endommagés en raison de surchauffe, de manque d’huile ou d’usure normale.
  • Problèmes électriques : Les problèmes électriques tels que des fusibles grillés, des relais défectueux ou des câbles électriques endommagés peuvent empêcher le fonctionnement de la climatisation. Ces problèmes électriques peuvent être relativement simples à résoudre une fois identifiés.
  • Ventilateur du condenseur en panne : Le ventilateur du condenseur refroidit le condenseur, qui est situé à l’avant de la voiture. Si le ventilateur ne fonctionne pas correctement, le condenseur peut surchauffer, ce qui réduit l’efficacité de la climatisation.
  • Accumulation de saleté et de débris : Au fil du temps, la saleté, les feuilles et d’autres débris peuvent s’accumuler dans les composants du système de climatisation, obstruant les conduits d’air ou les échangeurs thermiques. Cela peut réduire le débit d’air et l’efficacité du refroidissement.
  • Mauvaise odeur : Les systèmes de climatisation peuvent développer des odeurs désagréables en raison de la prolifération de moisissures, de bactéries ou de champignons dans l’évaporateur ou les conduits d’air. Cela peut provoquer une odeur de moisi ou de renfermé dans l’habitacle.
  • Perte de charge : Une perte de charge dans le système, généralement due à une fuite ou à une obstruction, peut entraîner une réduction de la performance de la climatisation.
  • Défaillance du thermostat : Si le thermostat qui régule la température intérieure est défectueux, cela peut entraîner des problèmes de régulation de la température.

Il est recommandé de faire vérifier régulièrement le système de climatisation par un professionnel pour détecter et prévenir ces pannes. Un entretien régulier, tel que le remplacement du filtre à air de la cabine et le nettoyage des composants, peut également contribuer à éviter certaines pannes. En cas de problème avec la climatisation, il est préférable de faire inspecter et réparer le système par un mécanicien qualifié pour garantir son bon fonctionnement.

Fonctionnement d’une climatisation automobile : à ne jamais faire avec une clim de voiture !

Lorsque vous utilisez la climatisation de votre voiture, il y a certaines choses que vous ne devriez jamais faire pour éviter d’endommager le système ou de compromettre votre sécurité. Voici quelques erreurs courantes à éviter avec une climatisation automobile :Fonctionnement d'une climatisation automobile : à ne jamais faire avec une clim de voiture !

  • Ne jamais fermer complètement les vitres : Lorsque la climatisation est en marche, il est préférable de ne pas fermer complètement les vitres de la voiture. L’air conditionné fonctionne plus efficacement lorsque l’air peut circuler à l’intérieur de la voiture. Cependant, cela ne signifie pas que vous devez laisser les vitres grandes ouvertes, car cela peut réduire l’efficacité du refroidissement.
  • Ne jamais régler la température trop bas : Réduire la température à des niveaux extrêmement bas ne refroidira pas la voiture plus rapidement. Cela ne fait que surcharger le système de climatisation, ce qui peut entraîner une surconsommation de carburant.
  • Ne jamais ignorer les signes de problème : Si vous remarquez des bruits étranges, une odeur désagréable ou une performance insatisfaisante de la climatisation, il est important de faire inspecter le système par un professionnel. Ignorer ces signes peut entraîner des réparations coûteuses à long terme.
  • Ne jamais obstruer les sorties d’air : Veillez à ne pas obstruer les bouches d’aération de la voiture avec des objets ou des documents, car cela peut réduire le débit d’air et affecter la performance de la climatisation.
  • Ne jamais laisser le système de climatisation en marche lorsque le moteur est éteint : Il est préférable d’éviter de laisser la climatisation fonctionner lorsque le moteur de la voiture est éteint. Cela peut décharger la batterie plus rapidement.
  • Ne jamais forcer le compresseur au démarrage : Évitez de démarrer le moteur avec la climatisation déjà en marche à pleine puissance, car cela peut entraîner une contrainte excessive sur le compresseur. Attendez plutôt quelques instants après le démarrage du moteur pour activer la climatisation.
  • Ne jamais négliger l’entretien : Le système de climatisation automobile nécessite un entretien régulier, notamment le remplacement du filtre à air de la cabine, le nettoyage des évents et la vérification du niveau de fluide réfrigérant. Négliger l’entretien peut entraîner des problèmes de performance.
  • Ne jamais surutiliser la climatisation : Utilisez la climatisation de manière judicieuse pour économiser de l’énergie. Par temps doux, envisagez d’utiliser le ventilateur seul au lieu de la climatisation.

En évitant ces erreurs courantes, vous pouvez prolonger la durée de vie de votre système de climatisation automobile, économiser de l’énergie et garantir un confort optimal à l’intérieur de votre voiture.

En ce moment, la technologie a permis à l’homme de pouvoir traquer ses proches, ses employés ou ses amis. Dans le domaine du travail, il y a des cas où c’est normal d’appliquer un GPS sur les véhicules qu’utilisent les chauffeurs. Pour de nombreuses raisons, il faut reconnaitre que le système de GPS est applicable sous certaines conditions. Voici un guide qui vous permettra de savoir si c’est légal d’installer un traqueur GPS sur un véhicule de service.

Qu’est-ce qu’un traqueur GPS ?

Le GPS ou Global Positioning System est un système établi par le gouvernement d’Amérique afin de suivre la position ou le lieu où se trouve une personne ou un véhicule grâce au satellite. En effet, les signaux émis par les satellites sont tout à fait disponibles à consulter par n’importe quelle personne. Le fonctionnement d’un gps se fait par un récepteur qu’on installe sur une voiture ou un smartphone et qu’on regarde à l’aide d’un autre appareil qui nous montre la position exacte du véhicule ou du téléphone. Mais aussi, ce système peut s’appliquer sur tous les domaines, que ça soit sur terre, en mer ou dans les airs. On peut tout à fait l’installer sur un véhicule, un bateau ou un avion. De plus, la précision de localisation d’un système GPS est impeccable. Mais aussi, le système GPS est normalement inventé par les Américains afin de traquer les véhicules de guerres durant les guerres mondiales. Mais depuis que le système s’est propagé, on peut l’utiliser sur les smartphones et les simples véhicules. Pour savoir mieux ce que veut dire gps, voici un site web qu’il faut visiter :consultez ce site

La géolocalisation d’un salarié qui conduit un véhicule de service

Un chauffeur qui conduit le véhicule de son patron est normalement suivi par un traqueur GPS installé dans la voiture de service. Cela est évidemment logique parce que l’employeur a le droit de savoir où se trouve son véhicule ou si le chauffeur risque d’aller dans un endroit non convenu. En effet, la loi autorise chaque employeur à installer un système GPS dans leur voiture de service, mais sous certaines conditions. Effectivement, on doit justifier l’utilisation du traqueur GPS et normalement, dans le cas où on l’utilise pour le travail, l’application du GPS est autorisée. Notamment, un système GPS s’applique dans le milieu professionnel. De plus, afin de bien assurer la sécurité de la voiture et de l’employé, l’utilisation d’un traqueur GPS est fortement recommandée. Ainsi, il est parfaitement légal d’installer un traqueur GPS sur un véhicule de service dans ces conditions précises.

Les inconvénients d’installer un traqueur GPS sur un véhicule de service

D’une autre part, installer un traqueur GPS sur un véhicule de service présente quelques inconvénients pour l’employé et l’employeur. Tout d’abord, l’intimité de l’employé est vraiment très limitée à cause du traqueur GPS. Le fonctionnement gps voiture est généralement maîtrisé par celui qui l’applique et la personne à traquer ne peut pas directement l’enlever car elle pourrait perdre son emploi. Du coup, le chauffeur qui utilise le véhicule de service n’obtient pas vraiment de liberté. Mais aussi, la géolocalisation d’un salarié détruit la vie privée de l’employé. Par exemple, lorsque l’employé reçoit un appel intime venant de sa femme pour juste quelques minutes, l’employeur risque de tout savoir et par conséquent, la vie privée du salarié est profanée. C’est pour cela que la loi n’autorise que l’installation des traqueurs GPS que lorsqu’elle est justifiée. Après cela, une voiture localisée par un système GPS ne s’utilise normalement que dans le domaine du travail. Dans le cas où l’employeur insiste à traquer un simple véhicule en dehors du professionnalisme, cela est sensible de sanction.

Un convertisseur catalytique est un composant automobile important et coûteux qui réduit la pollution dans une voiture en agissant comme un filtre entre le moteur et l’échappement. Le catalyseur est la partie métallique qui entoure la structure en nid d’abeille l’ensemble est imprégné de métal précieux. Celui-ci convertit les gaz toxiques en eau, azote (Né) et dioxyde de carbone (CO2). Ils ne sont donc pas nocifs pour la santé, mais le dioxyde de carbone contribue tout de même à l’effet de serre. Découvrez pourquoi recycler les catalyseurs ?

Le recyclage des catalyseurs de voitures est devenu un enjeu environnemental majeur à mesure que la sensibilisation aux problèmes de pollution atmosphérique et de gestion des déchets s’est accrue. Ces composants essentiels des systèmes d’échappement des véhicules jouent un rôle crucial dans la réduction des émissions de gaz nocifs. Cependant, à mesure que les voitures sont mises au rebut ou rénovées, il se pose la question de ce qu’il advient des catalyseurs usagés. Dans cet article, nous explorerons l’importance du recyclage des catalyseurs automobiles, les processus impliqués dans leur récupération et leur transformation en ressources précieuses, et les avantages significatifs qu’il offre en termes de préservation de l’environnement et de conservation des ressources. Le recyclage des catalyseurs de voitures est non seulement un impératif écologique, mais également une opportunité de contribuer positivement à la réduction de l’impact environnemental de l’industrie automobile.

Qu’est ce qu’un catalyseur de voiture ?

Un catalyseur automobile, également appelé convertisseur catalytique, est un composant essentiel du système d’échappement d’un véhicule. Son rôle principal est de réduire les émissions de polluants nocifs produits par le moteur à combustion interne, en particulier les gaz d’échappement contenant des oxydes d’azote (NOx), du monoxyde de carbone (CO) et des hydrocarbures non brûlés (HC).

Le catalyseur fonctionne en utilisant des catalyseurs chimiques, généralement composés de métaux précieux tels que le platine, le palladium et le rhodium, pour accélérer les réactions chimiques qui transforment les gaz d’échappement nocifs en substances moins nocives. Voici comment cela fonctionne en détail :

  • Réduction des oxydes d’azote (NOx) : Les oxydes d’azote sont convertis en azote et en oxygène grâce à une réaction chimique catalysée par le platine et le rhodium présents dans le catalyseur.
  • Réduction du monoxyde de carbone (CO) : Le monoxyde de carbone est transformé en dioxyde de carbone (CO2) grâce à la réaction catalytique du platine.
  • Réduction des hydrocarbures non brûlés (HC) : Les hydrocarbures non brûlés sont convertis en dioxyde de carbone (CO2) et en eau (H2O) grâce à la réaction catalytique du platine et du palladium.

Le catalyseur fonctionne à des températures élevées, généralement entre 400 et 800 degrés Celsius, ce qui signifie qu’il atteint son efficacité maximale lorsque le moteur est chaud. Pour cette raison, de nombreux véhicules modernes sont équipés de systèmes de préchauffage pour réduire le temps nécessaire pour que le catalyseur atteigne sa température de fonctionnement optimale.

Le catalyseur est un élément essentiel pour réduire la pollution atmosphérique provenant des véhicules automobiles, ce qui contribue à améliorer la qualité de l’air et à répondre aux normes environnementales. Il est également important de s’assurer que le catalyseur de votre véhicule est en bon état de fonctionnement, car un catalyseur défectueux peut entraîner une augmentation des émissions nocives et des problèmes de performance du moteur.

Pourquoi recycler votre catalyseur de voiture ?

Comme la plupart des déchets, les convertisseurs catalytiques usagés doivent être recyclés. Il contient un monolithe en nid d’abeille imbibé de métaux précieux nocifs et donc dangereux pour nous et toxiques pour l’environnement. Y compris le platine (Pt), l’iridium (Ir), l’argent (Ag), le rhodium (Rh) et le palladium (Pd). Le rhodium est la principale cause de l’explosion des vols de catalyseurs à travers le monde.

Tous ces métaux sont à la base du fonctionnement des catalyseurs ou des filtres à particules. (Vous pouvez désormais consulter la composition et le fonctionnement des catalyseurs pour plus de détails à ce sujet via le lien ci-dessous). Bien qu’il y ait peu sur la boîte usée ou défectueuse, la petite quantité de débris qui reste est bronzée pour l’environnement.

L’achat d’anciens catalyseurs par des entreprises de recyclage permettra de réintégrer ces métaux disparates dans de nouveaux pots catalytiques. Cette décision permet non seulement de réduire le prix de revient des nouveaux pots (et donc le coût d’achat pour les clients), mais également de réduire la quantité de ces métaux extraits à l’état naturel.

Sans oublier la quantité de déchets fortement réduite car elle peut être réutilisée. Toutes les parties en acier de la casserole seront réutilisées dans l’industrie métallurgique. Des catalyseurs et des filtres à particules équipent les véhicules depuis le début des années 1990.

On peut dire que la quantité de métal utilisée est stupéfiante. Les véhicules, qu’ils soient roulants ou VHU (véhicules hors service), sont des objets particulièrement polluants, tant chimiquement qu’électroniquement. Pour trouver plus d’informations, allez sur ce site

Le recyclage de votre catalyseur de voiture présente plusieurs enjeux importants, à la fois environnementaux et économiques, qui contribuent à un avenir plus durable. Voici les principales raisons pour lesquelles le recyclage des catalyseurs de voiture est essentiel :

  • Réduction des émissions polluantes : Les catalyseurs automobiles jouent un rôle crucial dans la réduction des émissions de gaz nocifs provenant des véhicules, tels que les oxydes d’azote (NOx), le monoxyde de carbone (CO) et les hydrocarbures non brûlés (HC). En recyclant les métaux précieux des catalyseurs, on encourage la fabrication de nouveaux catalyseurs plus efficaces, ce qui permet de maintenir des niveaux d’émissions plus bas dans les véhicules.
  • Conservation des ressources naturelles : Les catalyseurs contiennent des métaux précieux tels que le platine, le palladium et le rhodium. En recyclant ces métaux, on réduit la nécessité d’extraire de nouvelles ressources minières, ce qui limite l’impact environnemental de l’extraction minière et la dégradation des écosystèmes.
  • Réduction des déchets : Les catalyseurs de voiture peuvent devenir des déchets dangereux s’ils sont éliminés de manière incorrecte. Le recyclage permet de réduire la quantité de déchets potentiellement nocifs pour l’environnement.
  • Économie circulaire : Le recyclage des catalyseurs s’inscrit dans le cadre de l’économie circulaire, où les produits en fin de vie sont récupérés, transformés en nouvelles ressources et réintroduits dans le cycle de production. Cela favorise une utilisation plus efficace des ressources et réduit la dépendance à l’égard des matières premières vierges.
  • Création d’emplois et d’opportunités économiques : L’industrie du recyclage des catalyseurs crée des emplois et stimule l’activité économique, de la collecte des catalyseurs usagés à leur transformation en matières premières précieuses.
  • Conformité réglementaire : Dans de nombreuses régions du monde, il existe des réglementations strictes concernant l’élimination appropriée des catalyseurs automobiles. Le recyclage permet de respecter ces réglementations et d’éviter d’éventuelles sanctions.
  • Innovation technologique : Le recyclage des métaux précieux des catalyseurs favorise la recherche et le développement de technologies de pointe pour la récupération et le traitement de ces matériaux, ce qui peut avoir des applications dans d’autres domaines.

En somme, le recyclage des catalyseurs de voiture est un moyen efficace de réduire la pollution, de préserver les ressources naturelles, de stimuler l’économie et de contribuer à un avenir plus durable. Il joue un rôle crucial dans la gestion responsable des déchets automobiles et dans la lutte contre les émissions polluantes.

Les différents types de déchets des catalyseurs de voiture

Les catalyseurs de métaux précieux sont utilisés dans l’industrie et les transports. Industriellement, le treillis métallique de platine rhodium (90 % Pt, environ 10 % Rh) est utilisé pour l’oxydation en phase gazeuse de l’ammoniac dans la production d’acide nitrique. Le platine est encore utilisé sous forme réticulée pour fabriquer de l’acide cyanhydrique, le produit de base des plastiques et des sels pour l’électrodéposition.

Le catalyseur de la réaction d’hydrogénation des hydrocarbures est une substance de type platine déposée sur un support poreux en alumine. Le platine constitue 0,5 % à 1 % de la masse du catalyseur, tandis que le rapport rhodium Rh/Pt = 0,3 % à 0,5 % augmente la durée d’activité du catalyseur. Il existe des catalyseurs au palladium pour les oléfines et la déshydrogénation.

D’autres réactions d’hydrogénation usent le palladium dispersé dans le carbone (Pd-C) : ce sont l’hydrogénation catalytique des carbonyles en alcools, l’hydrogénation catalytique des aldéhydes et des cétones en alcools, la synthèse organique dans l’industrie pharmaceutique (catalyseur 0,5 à 10 % Pd), la chimie de pesticides sélectivement hydrogénés, d’herbicides et de médicaments (vitamines, antibiotiques).

Les catalyseurs de voitures contiennent plusieurs matériaux et composants qui peuvent être recyclés ou gérés de manière responsable. Voici les principaux types de déchets associés aux catalyseurs de voiture :

  • Substrat céramique : Le substrat céramique est la structure en nid d’abeille à l’intérieur du catalyseur qui supporte les métaux précieux. Il est généralement fabriqué à partir de cordiérite ou de carbure de silicium. Le substrat céramique peut également être recyclé.
  • Métaux de base : Outre les métaux précieux, les catalyseurs contiennent parfois des métaux de base tels que le fer, le nickel, le cuivre et l’aluminium. Ces métaux peuvent également être récupérés et recyclés.
  • Plastiques et matériaux composites : Les boîtiers extérieurs des catalyseurs peuvent être fabriqués à partir de plastiques et de matériaux composites. Ces matériaux peuvent être recyclés ou incinérés de manière responsable.
  • Résidus de combustion : Les catalyseurs peuvent contenir des résidus de combustion sous forme de suie, de carbone et d’autres particules. Ces résidus doivent être éliminés de manière appropriée pour éviter toute contamination environnementale.
  • Cendres : Certains catalyseurs peuvent générer des cendres en raison des réactions chimiques qui se produisent à l’intérieur. Ces cendres peuvent être éliminées conformément aux réglementations environnementales.

Il est important de noter que les métaux précieux, tels que le platine, le palladium et le rhodium, sont particulièrement précieux en raison de leur rareté et de leur utilisation dans diverses industries, notamment l’industrie automobile, l’électronique et la bijouterie. Le recyclage des catalyseurs permet de récupérer ces métaux précieux et de les réutiliser, réduisant ainsi la dépendance à l’égard de l’extraction minière.

Le recyclage des catalyseurs de voiture est donc essentiel pour réduire les déchets, économiser des ressources naturelles et contribuer à la préservation de l’environnement. De nombreuses entreprises spécialisées se consacrent au recyclage des catalyseurs et à la récupération des métaux précieux qu’ils contiennent.

  • Métaux précieux : Les catalyseurs contiennent des métaux précieux tels que le platine, le palladium et le rhodium sous forme de revêtements catalytiques. Ces métaux sont récupérés et recyclés en raison de leur valeur élevée.

Les métaux précieux tels que le platine, le palladium et le rhodium jouent un rôle essentiel dans de nombreuses industries, de la fabrication de catalyseurs automobiles à l’électronique en passant par la bijouterie. Leur rareté et leurs propriétés chimiques uniques en font des matériaux extrêmement prisés. Le platine, par exemple, est utilisé dans la fabrication de bijoux de haute qualité, mais il est également un composant clé des piles à combustible et de certaines applications médicales. Le palladium est essentiel dans l’industrie électronique, notamment pour la fabrication de composants électroniques et de dispositifs à semi-conducteurs. Le rhodium, quant à lui, est précieux pour sa résistance à la corrosion et est utilisé pour plaquer des objets en métal précieux, tels que les bijoux. Ces métaux précieux sont donc au cœur de nombreuses innovations technologiques et de créations artistiques, ce qui en fait des matériaux de grande valeur économique et culturelle. Le recyclage des métaux précieux à partir de catalyseurs automobiles contribue à leur durabilité et à leur réutilisation dans ces diverses industries, réduisant ainsi la nécessité de l’extraction minière de ces ressources limitées.

Métaux précieux dans les catalyseurs de voitures : attention aux vols qui augmentent !

Il est malheureusement vrai que les vols de catalyseurs de voitures, en particulier ceux contenant des métaux précieux tels que le platine, le palladium et le rhodium, sont en augmentation ces dernières années. Cette tendance s’explique par la valeur élevée de ces métaux sur le marché mondial, ce qui en fait une cible attrayante pour les voleurs opportunistes.

Les catalyseurs sont généralement situés sous les véhicules, ce qui les rend relativement faciles d’accès pour les voleurs. Ces derniers peuvent rapidement retirer le catalyseur à l’aide d’outils simples et peu coûteux, puis le revendre à des recycleurs illégaux ou à des fonderies clandestines. Les profits potentiels de la revente de métaux précieux provenant de catalyseurs volés ont alimenté cette activité criminelle.

Les propriétaires de véhicules doivent donc prendre des mesures pour protéger leur catalyseur et réduire le risque de vol. Voici quelques conseils pour éviter les vols de catalyseurs :

  • Parking sécurisé : Si possible, garez votre véhicule dans un endroit sûr, tel qu’un garage verrouillé ou un parking bien éclairé.
  • Dispositifs antivol : Utilisez des dispositifs antivol tels que des alarmes de voiture, des verrous de direction ou des dispositifs de blocage du catalyseur pour dissuader les voleurs.
  • Gravure : Faites graver votre numéro d’identification personnel (NIP) sur le catalyseur. Cela peut rendre le catalyseur moins attrayant pour les voleurs, car il est plus difficile à revendre.
  • Surveillance : Si vous possédez une flotte de véhicules, envisagez d’installer des systèmes de surveillance pour surveiller vos véhicules lorsqu’ils sont stationnés.
  • Marquage : Certains dispositifs de marquage chimique peuvent être appliqués sur le catalyseur pour le rendre moins attrayant pour les voleurs. Consultez avec des professionnels de la sécurité automobile pour plus d’informations.
  • Assurance : Vérifiez votre assurance automobile pour vous assurer que vous êtes couvert en cas de vol de catalyseur.
  • Sensibilisation : Informez-vous sur les tendances en matière de vol de catalyseurs dans votre région et soyez vigilant.

La prévention est essentielle pour éviter les vols de catalyseurs, et il est important de signaler tout vol ou activité suspecte aux autorités locales. En outre, il est recommandé de suivre les réglementations en vigueur concernant la vente et l’achat de métaux précieux, ce qui peut aider à réduire la demande pour les métaux volés.

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